LA COLLECTION INVISIBLE – Libre adaptation de la nouvelle « Die Unsichtbare Sammlung » de Stefan Zweig
Dans l’Allemagne d’entre eux guerres, Monsieur Reinhard, un marchand d’art un peu filou, compte profiter de la crise économique pour remplir ses stocks de tableaux et autres estampes. Il se rend donc chez un ancien client de la maison dans le but de le délester de quelques pièces. Accueilli les bras ouverts, Reinhard s’aperçoit que le vieil homme est aveugle et complètement obnubilé par les œuvres qu’il possède. Le commerçant va dès lors redécouvrir la vraie valeur de l’art à travers une collection singulière… La collection invisible.
L’ÉTRANGÈRE – de Corinna Bille
C’est bien d’une pièce de théâtre qu’il s’agit et non d’une adaptation de nouvelle. Trop peu connu du public, le théâtre de Corinna Bille (1912-1979) doit retrouver les planches, et vite !
L’étrangère, un soir d’été de bal sur un alpage, découvre l’amour passion. Sa destinée s’en trouve changée. Les corps s’enlacent sur le tapis moussu, les amants s’échangent des promesses, l’amour à mort…
L’ÉTANG – de Robert Walser
« Je n’accorde aucun prix à ma vie, seulement aux vies d’autrui, et, malgré tout, j’aime la vie, mais je l’aime parce que j’espère qu’elle me donnera l’occasion de la jeter dignement par-dessus bord. » Walser
On connait surtout de l’écrivain suisse, né à Bienne en 1878, ses romans : Les Enfants Tanner, L’institut Benjamina, La promenade, et ses Microgrammes(écrits microscopiques rédigés au crayon sur des bouts de papier) ; ou encore sa trajectoire tragique : son entrée dans l’hôpital psychiatrique de Waldau en 1929, et sa marche jusqu’à l’épuisement mortel, sous la neige, en 1956. Pourtant le premier amour de Walser fut le théâtre. Et dans cette pièce presque inédite, L’Etang, œuvre de jeunesse, rédigée en dialecte bernois, et publiée à titre posthume, on retrouve toutes les obsessions du poète : les rêveries, l’exclusion, les violences de la société, la rage de la jeunesse, et la volonté de trouver une place et de l’amour … envers et contre tout.
KING KONG THÉORIE – de Virginie Despentes
« King Kong est au delà de la femelle et au-delà du mâle. Il est à la charnière entre l’homme et l’animal, l’adulte et l’enfant, le bon et le méchant, le primitif et le civilisé, le blanc et le noir. Hybride, avant l’obligation du binaire. » Virginie Despentes
King Kong, c’est la fin des codes, la fin du genre. C’est la liberté d’être, sans restriction aucune, quelle que soit notre essence. Le but du féminisme.
Libérons King Kong !